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Gynecomastie / gynecomastia

Gynecomastie / gynecomastia

“dans la série j’ai testé pour vous, bien malgré moi”

Bon voici mon expérience….chez moi ma gynécomastie est de famille ou plutot cela vient de mon arrière grand-père…un cadeau de l’héridité (espérons que c’est le seul)

A lire

Ces deux pages expliquent bien ce qu’est la gynécomastie, les questions, les risques et comment on la supprime tant que cela est possible par méthode “douce”, comprenez par la sans bistouri.

Si les sites ci dessus n’existent plus, vous pouvez me contacter, je possède des copies de ces pages. Si rien ne marche, il ne reste plus que la voie chirurgicale…

Jeudi 11 Mars 2004

7h00: Arrivé à jeun à l’hôpital Emile Muller (Mulhouse – Alsace) au service de Chirurgie Plastique. On me place dans une chambre, manque de chance j’arrive le jour ou il y a une grève des brancardiers (mais on m’assure jamais des médecins).

Je regarde la télé dans ma chambre et découvre horrifié les attentats de Madrid sur Euronews. Décidement c’est pas le jour.

La grève “aidant”, on me propose de prendre très rapidement une douche antiseptique (épisode très relaxant qui permet aussi un peu de se détendre) à la bétadine rouge moussante (en fait elle ne colore pas la peau) et de me descendre aux blocs opératoires (dès 9h00). Pour descendre pas de problèmes, un brancardier m’accompagne et l’attente commence alors, ainsi que l’anxiété. Les blocs ressemblent à une chaine industrielle ou les patients s’enchainent. Il fait froid, les gens passent masqués autour de moi, et j’attend mon tour. on me transfère sur une autre table. Quand vient mon tour on me dirige vers l’antichambre de la salle d’opération 4, ou on va me perfuser et me coller des capteurs autocollants sur la peau sur le bras et dans le dos. Les gens se veulent rassurant, je pense qu’ils doivent en voir passer des patient inquiets, je plaisante à chaque fois que possible mais je reste tendu.

Pendant ce temps des infirmiers s’affairent a nettoyer la salle d’opération et à asseptiser tout ce qui doit l’être.Une vrai ruche. Vint mon tour, on me transfère. Un infirmier me colle sur le genou une mise a la masse, pour éviter les brulures lors de l’utilisation du bistouri électrique. Une couverture chauffante est fixé et on m’attache sur la table en plusieurs point (pour éviter de tomber), poids sur les pieds(je pense pour les nerfs). je rencontre l’anesthésiste qui m’injecte le produits anésthésiant. et plouf plus rien, en fait selon les cas cela dure de 1h a 2h, dans mon cas j’était sur la table d’opération à 11h00 et réveillé à 13h15.

On se réveille grogy avec une assistance respiratoire très génante (masque qui ne souffle pas beaucoup d’air) avec plein de bruit autour de soi, un système de mesure automatique de la tension qui gonfle et dégonfle un brasard de mesure à intervalle régulier, des personnes qui s’affairent, des patients à droite et à gauche (on était 5 dans cette pièce), c’est cela la salle de réveil. J’y reste jusqu’a 14h30 et me débarasse assez rapidement de ce masque en plastique. On ne dors pas, on ne se repose pas, la phase de réveil est trés dur à décrire, en fait on est content déja de se réveiller (il y a 1 accident sur 150 000 par narcose, on y pense avant d’y aller, croyez moi, et 1 (mal) chance sur 6000 d’infection).

Ce jour la deux charmantes infirmières me remontent maladroitement mais surement dans ma chambre (c’est sur on a fait quelques trous dans les murs 🙂 ), arrivé dans la chambre on ne pense qu’a une seule chose, fermer les yeux et on sommeille ainsi longuement, mais on est toujours aussi fatigué au réveil….

On me surveille dans la chambre, pouls, tension, température, en permanence et cela jusqu’a vendredi matin.

Vers 17h je décide d’aller au toilettes, et 2 infirmières me tiennent au cas ou, en effet c’était une bonne idée après à peine 1 mètres, la tête me tourne, voile blanc et une bouffée de chaleur incroyable, sentant cela venir, je préviens et on me couche sur le lit, en sueur, la chemise complétement trempée ! Il vaut mieux encore attendre….

Heureusement vers 18h on apporte le repas, qui est très bon, soit dit en passant, et très complet (salade, quiche au fromage, fromage à tartiner, yaourt, pains, eau minérale). Vers 19h retentative d’aller à la selle, et cette fois ci cela marche, ouf.

Cette opération nécessite la présence de drain, c’est a dire que deux tuyaux en silicone d’abord, puis en caoutchouc, sortent de me pansements et rejoignent 2 bouteilles ou l’on à fait un vide léger. Assez gore mais indispensable.

Très rapidement les bouteilles se remplissent: gauche 10ml, droite 70ml de sang beurk

De toute facon je n’ai jamais eu mal, à chaque occasion on me demande si j’ai mal et même si je ne sens rien, on me change toutes les 6 heures deux bouteilles (Antalgique et complément) et cela marche. J’ai très mal au côtes et au bras et suis un peu paralysé (musculairement parlant).

Visite du médecin qui m’a opéré, tout va bien

Vendredi (+1j)

Je peut aller dans la salle de bain le lendemain me voir dans la glace, en effet je suis couvert de bleu et d’échimoses sur le devant et sous les bras. Cela vient de la canulle du médecin qui a dut aspirer la composante graisseuse de ma gynécomastie (une banale liposuccion). Je me ballade dans la chambre avec mes bouteilles, c’est pas le meilleur jour de ma vie, mais cela va.

Lentement mais surement, mes 2 bouteilles se remplissent: gauche 10ml, droite 140ml

Dans l’après midi on me propose de rentrer (encore une infirmière très cohorte ), je refuse de rentrer (mais avec l’infirmière j’aurait accepté 🙂 ), je ne veut pas me balader avec mes bouteilles remplies de sang chez moi pour revenir le lendemain a l’hôpital.

Néanmoins, on m’enlève la perfusion, les antalgiques (DAFALGAN 1000mg) seront pris oralement au besoin si j’ai mal. Je n’ai toujours pas mal hormis aux muscles qui me font sentir à chaque mouvement qu’ils existent. Donc je ne bouge pas, hormis le doigt sur la télécommande de la télévision (quelle vie 🙂 ). Dormir, somnoler, regarder la télé, on attend que cela se passe.

Visite du médecin chef, il est d’avis aussi de me garder jusqu’a demain.

Samedi (+2j)

Mes bouteilles: gauche 50ml, droite 150ml

Vers 11h on me retire les pansements, les ouvertures péri-aréolaires sont déja cousus et horreurs les drains ne sortent pas des aréoles mais de trous sur le coté de mon corps!. On me nettoie les plaies à la bétadine 2 fois (bétadine moussante – rincer – puis bétadine contact) et on colle des pansements antiseptiques. Pour les deux drains, ils sont retirés en une fois, on respire, on souffle, on bloque et zou l’infirmière tire un coup sec…. un petit pincement et 4 cm de tube silicone sortent de chaque coté de votre corps….le sang ne sort pas, on nettoie et on ferme avec des pansements.

12h On vient me chercher et je suis bientôt chez moi.

Je badigeonne les échimoses d’arnica avec plus ou moins de résultats. les douleurs s’estompent.

Dimanche (+3j)

Un peu avant 12h, j’écrit cette rubrique. Impossible de lever les bras ou de porter ne serait qu’un livre.

Jeudi (+7j)

J’arrive a me lever sans avoir mal et à me déplacer sans douleurs musculaires.

Vendredi (+8j)

Visite de contrôle et changement des pansements. j’apprend que on m’a retiré 876 grammes de graisse!!! incroyable…quand aux 2 nodules ils sont à l’anapath pour étude afin de déterminer si il y a malignité (Le cancer est rare et unilatérale chez l’homme). Je paye Coà»t de l’opération: 156€ (K50+K50/2) incluant l’anésthésie, une misère! La chambre coutera 550€ la journée. Le tout est pris en charge à 100% par la sécurité sociale.

Vendredi (+15j)

Visite est prise pour ôter les fils de coutures.

Encore une fois, toutes les infirmières ont fait un travail FORMIDABLE , aimable, à l’écoute et dévoué dans leur travail qui ne doit pas être toujours très rigolo. On aimerait presque y retourné plus souvent, non je plaisante… à peine

Je pensais que tout etait fini mais non…

Cicatrices adhérentes!

Le chirurgien se rend compte que mes cicatrices sont adhérentes: la peau colle aux muscles alors que normalement elle devrait glisser sur une fine couche de graisse intersticielle. Résultat? je peut à peine lever les bras ou m’habiller tout seul….

Quels en sont les causes chez moi:

  • Pour des raisons de commodités (télévision, manger, me lever plus facilement en roulant sur le coté), j’ai incliner le dossier de mon lit à l’hopital pendant 3 jours, puis à la maison aussi (j’ai un lit électrique aussi), résultat, un plis naturel s’est formé aux niveaux des 2 aréoles….
  • J’ai beaucoup saigné sous la peau, donc des adhérences importantes jusqu’aux côtes,

Les solutions?

  • une ordonnance de 10 séances de kinésithérapie:
    au programme:
    • plissé-roulé qui est incroyablement efficace, quand la peau décolle, on dirait qu’on vous arrache de la cire sur la peau….même pas mal mais des rougeurs passagères
    • massages, bof j’en fait pas mal mais cela semble servir à rien
    • ultrasons, au début 5 min à 1kHz cela marche un peum surtout cela ramollit les nodules de cicatrisations qui sont trés dure.
    • électrothérapie, dommage que cla ne muscle pas au passage 😉
    • THG (machine automatique qui fait les plissé-roulé) le MUST, en effet mon kiné avait du mal à plissé-roulé la peu car elle est trés épaisse chez moi. Malheureusement, elle est chère, non remboursé par la sécu, et difficile à trouver ce qui m’a obliger à me déplacer 2 fois chez un autre kiné.
  • Je dors à plat sans oreiller, le matin le résultat est bon mais le soir, le plis anatomique naturelle est la: oui je dois me redresser mais je suis un pauvre informaticien 🙂
  • Le jet de la douche en position forte sur les plaies pour ramollir un peu avant les massages le soir
  • je fait des haltères pour tirer sur la peau.jusqu’a avoir mal.

Vendredi (+2 mois)

Visite de contrôle chez le chirurgien, si les adhérences sont encore la, il faudra rouvrir chirurgicalement mais dans 1 an…..rien a signaler, son avis est d’attendre encore d’ici novembre 2004

Entretemps, j’ai perdu du poids, et cela parce que je mange moins (j’élimine surtout tout les trucs sucrés) et fait pas mal de sport (piscine, velo et bientot running) et de la musculation, plus de 10kg de perdu et stable. J’aime a penser que cela est aussi catalysé par changement hormonal profond de mon organisme. Mes cicatrices sont inexistantes, et l aspect n’est pas encore parfait: un peu trop de peau et pas encore assez de pectoraux. Mais j’ai bon espoir de reussir.

Aujourd’hui (+11 mois)

Rien a signaler, j’ai perdu pas mal de poids (-11kg mais est ce lié? je ne pense pas),  c’est plutot la piscine, le velo, le jogging, la musculation qui ont aidé. Quoi qu’il en soit, je suis content  du resultat même si cela adhère un tout petit peut de temps en temps (je suis informaticien et avachi sur ma chaise 🙂 )

Eventuellement et si le creux est trop important sous l’aréole, il est possible d’injecter de la graisse,
mais moi cela me va.

Avant Mars 2004 (poids 94kg)Apres septembre 2004  (poids 87kg)

25.01.2005 83kg

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