
Cinq robots mulhousiens dans l’arène sarthoise.

Pour la quatrieme année, le club E = M6 de 1’Ecole supérieure des sciences appliquées pour 1’ingénieur (ESSAIM) participe, dés ce mercredi, a la septième edition de la Coupe de France de robotique, dans le cadre du Festival international des arts et technologies (ARTEC), à la Ferté-Bernard dans la Sarthe…
Jean-Baptiste Bonnet, responsable du club E=M6 de 1’ESSAIM, cache, comme Cédric, Gwen, Edouard et la dizaine d’autres membres du club, sa fatigue derrière la satisfaction du travail bien fait.
“Depuis le début de 1’année, on bosse presque toutes les nuits et pendant nos jours de libres” explique Jean-Baptiste, qui precise que malgré les nuits blanches, ces fondus de robotiques arrivent aux cours, le matin, avec le sourire. But de l’opération, construire 5 robots, dont un principal, qui participeront à la coupe de france de robotique, du 28 mai au 4 juin, dans laquelle sont engagées 150 équipes d’étudiants des grandes écoles d’ingenieurs et des universites, comme Centrale, Polytechnique ou 1’Ecole nationale des Mines, voire le Massachusetts Institute of Technology, qui vit naitre, it y a vingt ans, le premier concours du genre.
“L’an dernier, nous etions quart de finalistes et notre robot principal etait lent et fiable. Cette annee, it est plus rapide et plus fiable”
Cette competition high tech se deroule dans une arene, vu ont prix place les supporters survvltes, qui se dechainent durant les matchs. Des matchs qui ont lieu sur des tables de 3.4OmX2m aux
parcours accidentes sur lesquels evoluent les robots, programmes pour faire eclater les ballons de baudruche de 1’adversaire.
« Une partie dure une minute trente. C’est une attaque eclair. Mais it y a seulement 30 d 40 secondes d’action puisqu’il faut attendre que les robots atteignent les premiers ballons.
Les robots sont entierement automanses et programmes. C’est lui qui décide du parcours. Des qu’il demarre, on n’a plus aucun contact».
Cette année, les étudiants mulhousiens ont pu utiliser du matériel haut de gamme dont des sonars à ultrason, pretes, en partie, par les laboratoires de I’Ecole et par les professeurs.
“Pour le reste, on s’est debrouillé. On a fait des inventaires de magasins, ce qui nous à rapporté près de 10 000FF. Pour nous ces robots sont la vrtrine du savoir-faire des étudiants de l’ESSAIM et ils sont plus performants d’année en année”
Pronostic des Mulhousiens: «On sera dans les 16 premiers!. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Daniel Carrot. Dernière Nouvelles d’Alsace – 28 Mai 2000